En devenant président du Sénat, Amos Botsford marchait sur les traces de son grand-père, de son père et de son frère, qui ont tous exercé les fonctions de président de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.
Lorsqu’il est entré au Sénat en 1867, Botsford avait déjà passé 34 ans comme membre conservateur nommé du Conseil législatif du Nouveau-Brunswick. Sa patience, son tact et son bon sens lui ont valu d’être nommé commissaire adjoint pour régler le différend frontalier entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, délégué à la ville de Québec en 1839 pour déterminer la frontière entre le Nouveau-Brunswick et le Bas-Canada, et commissaire à Washington pour discuter d’un différend frontalier. Il a également été un ardent partisan de la Confédération et proposé une motion en faveur de l’union au Conseil législatif du Nouveau-Brunswick.
Il a été nommé président pour la première fois – pendant trois jours, du 3 au 5 juin 1872, le plus court mandat de l’histoire du Sénat – afin de remplacer le président Joseph Édouard Cauchon, qui avait dû s’absenter. Il a été nommé une seconde fois, du 16 février au 18 avril 1880, pour remplacer David Macpherson, qui était tombé malade quatre jours seulement après sa nomination comme président. Macpherson a de nouveau été nommé président après son rétablissement deux mois plus tard.
Au moment de son décès en 1894, à l’âge de 89 ans, Botsford avait apporté de nombreuses contributions au pays durant ses 61 ans de vie publique.
Botsford a été le seul sénateur nommé président à deux reprises pour remplacer un président absent.
Président suivant : L’honorable Pierre-Joseph-Olivier Chauveau
Président précédent : L’honorable John Ross
Naissance : Saint John (Nouveau-Brunswick), 1804
Décès : Sackville (Nouveau-Brunswick), 1894
Antécédents professionnels :
agriculture, droit
Affiliation politique : conservateur
Carrière politique :
Premier ministre durant
sa présidence :