Natif de Québec, Mark Drouin était avocat, amateur de hockey et féru de théâtre. Il a été capitaine du Régiment de Québec, qui a plus tard été absorbé par les Voltigeurs de Québec. Dans sa pratique du droit, il a été associé à plusieurs affaires criminelles célèbres, notamment le procès de 1946 du professeur de McGill Raymond Boyer, reconnu coupable d’espionnage. Pendant de nombreuses années, il a été vice-président de la Ligue de hockey senior du Québec. En théâtre, il s’est intéressé, entre autres, au Théâtre du Nouveau Monde, à l’École nationale de théâtre et au Festival national d’art dramatique.
L’engagement politique de Drouin a débuté dans les années 1930, moment où il a fait campagne pour la nouvelle coalition de libéraux et de conservateurs du Québec, l’Union nationale. En tant que progressiste-conservateur au fédéral, il s’est présenté contre le premier ministre Louis St-Laurent en 1949, mais a été défait. Durant sept ans, il a été trésorier du Parti progressiste-conservateur fédéral, dont il a été un organisateur dans l’Est du Québec. En 1956, il a été le seul délégué francophone à appuyer John Diefenbaker dans la course à la direction du parti, ce que n’a jamais oublié celui qui allait devenir premier ministre progressiste-conservateur. En effet, l’année suivante, Diefenbaker l’a nommé simultanément sénateur et président du Sénat.
Drouin a occupé le poste de président durant deux législatures.
Drouin était président lorsque la reine Elizabeth II a ouvert la législature en 1957, la première fois qu’un souverain ouvrait une législature canadienne.
Président suivant : L’honorable George Stanley White
Président précédent : L’honorable Wishart McLea Robertson
Naissance : Québec (Québec), 1903
Décès : Sillery (Québec), 1963
Antécédents professionnels : droit
Affiliation politique : conservateur
Carrière politique :
Premier ministre durant
sa présidence :