Remontez le temps pour en savoir plus sur les incendies ayant embrasé le Parlement
Un libraire prévoyant
C’est grâce, en grande partie, au premier bibliothécaire du Parlement, Alpheus Todd, que la Bibliothèque s’est sortie indemne de l’incendie qui a rasé l’édifice principal du Parlement du Canada le 3 février 1916. En effet, le bibliothécaire avait suggéré aux architectes de séparer la Bibliothèque du reste de l’Édifice du centre par un couloir et des portes de fer à l’épreuve du feu.
La Bibliothèque épargnée
En ordonnant la fermeture des portes de fer, Michael MacCormac, qui était commis de bibliothèque, a préservé la Bibliothèque de l’incendie de 1916. La photo ci-dessus montre les portes de fer avant leur retrait en 1918, durant les travaux de reconstruction.
Une histoire brûlante
La Bibliothèque du Parlement a été la proie de deux autres incendies : le premier, en 1849, a détruit les édifices parlementaires antérieurs à la Confédération, à Montréal; le second, en 1952, a endommagé uniquement la Bibliothèque, sur la Colline du Parlement. Les livres endommagés par l’eau lors de l’incendie de 1952 ont été difficiles à assécher en raison de la finesse du papier et de l’épaisseur des volumes.
La plaque historique située au Musée canadien de la nature
Après l’incendie, le Parlement a déménagé à l’Édifice commémoratif Victoria (aujourd’hui le Musée canadien de la nature). À peine endommagée, la Bibliothèque a maintenu ses services en faisant parvenir aux parlementaires, installés dans leurs locaux temporaires situés à 1,6 km, les documents et les ouvrages dont ils avaient besoin.