La première chose que les visiteurs remarquent en entrant dans la Bibliothèque du Parlement est bien souvent les nombreuses sculptures sur bois qui recouvrent les murs et les alcôves. Plus de 1 600 motifs différents de fleurs, de masques et de bêtes mythiques ont été sculptés sur du pin blanc de la vallée de l’Outaouais. Ces sculptures, appelées « rosettes », sont de forme circulaire.
La rosette qui est le plus facilement reconnaissable est « l’homme vert ». Son visage humain au regard serein est entouré de feuilles et de branches entrelacées. L’homme vert est un symbole mythologique bien connu. Il représenterait l’unité entre l’être humain et la nature.
L’architecte Frederick J. Alexander a conçu ces sculptures, mais on ne sait que très peu de choses au sujet des artistes qui les ont réalisées. La maison torontoise Holbrook and Mollington pourrait avoir supervisé la réalisation des sculptures sur bois dans les années 1870, mais l’information sur cette période se fait rare.
En 1974, le bibliothécaire parlementaire, Erik Spicer, a voulu en savoir plus au sujet des sculpteurs sur bois de la Bibliothèque. Il a fait paraître une demande dans les éditions de fin de semaine de plusieurs quotidiens du pays pour obtenir des renseignements. De nombreuses pistes ont été rassemblées, mais peu de détails tangibles sont ressortis de ce travail d’enquête. Ce pan de l’histoire de la Bibliothèque demeure donc un mystère.
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