I’d rather turn one simple verse
True to the Gaelic ear,
Than classic odes I might rehearse
With senates list’ning near.
Extrait de « The Emigrant at Home », poème tiré du recueil The Poems of Thomas D’Arcy McGee, 1869 (page 109)
The Poems of Thomas D’Arcy McGee est un recueil de 309 poèmes publié par Mary Anne Sadlier en hommage posthume à leur auteur, Thomas D’Arcy McGee. Bon nombre de ces poèmes ont d’abord paru dans des journaux irlandais et irlando-américains.
Poète, journaliste, auteur, patriote irlandais, homme politique canadien et père de la Confédération, Thomas D’Arcy McGee naît en Irlande en 1825. Forcé de fuir son pays, il immigre aux États-Unis en 1848, puis s’installe à Montréal en 1857. Militant d’abord en faveur d’une rébellion des Irlandais contre les Britanniques, il se tourne, au fil du temps, vers la promotion de réformes pacifiques. Il est élu pour la première fois à l’Assemblée législative de la Province du Canada en 1857 et devient un ardent partisan de la Confédération. Assassiné le 7 avril 1868 à Ottawa, il aura droit aux premières funérailles nationales au Canada.
Dans sa préface du recueil, Sadlier dit de la poésie de McGee qu’elle est « typiquement irlandaise » et qu’elle exprime un « fervent amour pour la patrie et la famille ». Elle a regroupé les poèmes par thèmes – patriotisme, histoire et légendes de l’Irlande, histoire générale, affections, sujets divers, religion et jeunesse – et ajouté des notes en fin d’ouvrage pour aider le lectorat à comprendre le contexte et le sens de termes historiques ou moins usités.
Romancière et nouvelliste bien connue, Mary Anne Sadlier a beaucoup écrit sur l’expérience des immigrants irlandais en Amérique du Nord. Elle était aussi une amie proche de Thomas D’Arcy McGee. Née Mary Anne Madden en Irlande en 1820, elle a vécu à Montréal de 1844 à 1860, puis à New York, et de nouveau à Montréal de 1869 jusqu’à son décès en 1903. Le recueil a été publié en 1869 par la maison d’édition de son mari, D. & J. Sadlier & Co.
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