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Planet Clare

Avant-propos de Georgette LeBlanc

Pourquoi cecitte?

Pour créer un poème visuel et sonore dans mon français maternel, dans le français du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse - langue en voie de disparition - voir d'extinction. Et ce, sans les besoins narratifs de l'industrie et des impositions, des contextualisations clichés qui opposent l'expérience rurale à l'urbanité.

Le drame et ses personnages sont fictifs. On y suit les aléas du petit et du grand commerce, la poésie cru et véridique d'une journée typique dans un monde qui cherche comme partout ailleurs au pays, sa juste valeur. La langue acadienne est lingua franca du film quoiqu’on entende aussi autres français dans le jour à jour à Planète Clare. Cette réalité est rarement mise en valeur à l’écran bien que le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse; cette zone qui correspond à la circonscription électorale fédérale et rejoint les deux plus grandes communautés acadiennes en Nouvelle-Écosse soit le centre de la véritable langue acadienne! Ici, on ne cherche pas le mot, on crée le mot. Cette langue vivante et coriace est déjà une œuvre d’art, mouvante.

Intitulé Planète Clare, ce documentaire-fiction de 52 minutes raconte les événements liés au personnage central, Gisèle nouvelle propriétaire d’une cantine. Elle y met son attention, s’inspire de son histoire et de son folklore et affronte embuches qui lui arrivent de tous bords, tout côtés. Le film la suit dans les dédales avant l'ouverture de sa cantine, « la Bougraisse », à Planète Clare.

Georgette LeBlanc - Canada's Poet Laureate

Planet Clare

Planet Clare

 

Avertissement :
Le film contient du langage cru et porte sur des sujets destinés à un auditoire adulte.
Il s’adresse à un public averti.

Contexte poétique

Ce film célèbre la langue acadienne et en fait son motif poétique central. La narration libre est l’expression poétique privilégiée par Georgette LeBlanc dans ses œuvres. Ce style s’adapte facilement à l’écran, qui sert simplement de nouveau médium où de multiples voix racontent son Acadie. Même s’il est de facture contemporaine, le documentaire rappelle le rôle poétique ancien du choreute (Henri de la Balle en l’occurrence), qui, en tant que narrateur, contextualise et commente l’histoire au fur et à mesure qu’elle se déroule. D’une scène à l’autre, le film combine les réalités rurales et urbaines par l’entremise des mots et des sons et met en lumière la région, ses gens et, surtout, la langue qui les unit.