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Documents hors série et commandés

La collaboration Canada-UIP : Un centenaire à célébrer
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Sélection de grands thèmes traités aux assemblées de l'UIP

La santé et le bien-être des femmes et des enfants

Il doit être bien compris que les droits des femmes et des enfants, en tant qu’êtres humains, sont inaliénables, et sont une partie intégrale et indivisible des droits universels de la personne. N’est-il pas indéniable que nous avons la responsabilité de protéger et d’éduquer les enfants du monde? — Sue Barnes, députée, 1996

Les délégués canadiens profitent souvent des assemblées de l'UIP pour soulever des questions relatives à la santé et au bien-être des femmes et des enfants et pour rappeler à leurs collègues de l’Union qu’ils se doivent de mieux faire connaître les conventions et traités internationaux à cet égard et de veiller à ce que les pays signataires respectent leurs obligations.

Les droits de la femme et de l’enfant

En 1989 (Budapest), la délégation canadienne présente un mémoire et un projet de résolution sur la protection des droits de l’enfant. La députée Margaret Anne Mitchell est alors présidente et rapporteure du comité de rédaction chargé du dossier. Elle déclare que le Canada demande à tous les pays de prendre les mesures nécessaires pour signer et ratifier la Convention relative aux droits de l’enfant. La résolution est adoptée à l’unanimité par l’assemblée.

En 1990 (Punta del Este), les groupes canadien et pakistanais coparrainent une résolution qui enjoint aux membres de l'UIP de faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils respectent les engagements pris dans la Déclaration et le Plan d’action du Sommet mondial pour les enfants. La résolution est adoptée à l’unanimité.

En 1991 (Pyongyang), la délégation canadienne présente un mémoire et un projet de résolution sur la violence contre les femmes et les enfants. Le texte canadien sert de point de départ à la résolution, qui recueille un large consensus et est adoptée. La résolution demande aux parlements d’adopter des lois interdisant toute forme de violence contre les femmes et les enfants. Elle demande également aux gouvernements de veiller à l’application de ces lois et la soumettre à une surveillance régulière.

En 1996 (Beijing), le Canada présente un mémoire et un projet de résolution sur la promotion d’un plus grand respect des droits de la personne, notamment en ce qui concerne les femmes et les enfants. La députée Sue Barnes prend la parole sur le sujet : « Les droits des femmes sont des droits humains. L’engagement du Canada envers l’égalité de la femme se nourrit à même la conviction que l’égalité des femmes est essentielle au progrès en matière des droits de la personne et de développement démocratique. » Des éléments clés du texte canadien – qui font référence aux institutions nationales chargées des droits de la personne, à la violence familiale, à l’aide au développement et au rôle des organisations non gouvernementales – figurent dans la version finale de la résolution.

En 1997 (Le Caire), le député Maurice Dumas parle de la violence contre les enfants et souligne que le Canada est fermement décidé à protéger et à promouvoir les droits des enfants, êtres les plus innocents et les plus vulnérables qui soient. Il rappelle à ses collègues de l'UIP qu’il existe de nombreux accords internationaux sur la protection de l’enfant.

En 2004 (Mexico), le sénateur Marcel Prud’homme prend la parole lors d’une réunion de la Commission permanente de la paix et de la sécurité internationale :

Les êtres humains, où qu’ils vivent, partagent les mêmes aspirations. Ils veulent notamment une vie meilleure pour leurs enfants. l'UIP devrait envisager de promouvoir un échange entre femmes parlementaires d’Israël et de Palestine. Les unes pourraient alors voir comment vivent les familles des autres. Les femmes sont sans doute plus capables que les hommes de comprendre les problèmes auxquels on est confronté de l’autre côté. La réconciliation passe par le pardon des erreurs et horreurs du passé.

In 2001 (Ouagadougou), three Canadian delegates visited a shelter for women who had been expelled from their homes or villages, typically for religious or superstitious reasons. The delegates contributed some personal funds to the project. Dr. Keith Martin, MP, also presented some medications donated by Canadian pharmaceutical companies, as well as clothing for the children living at the shelter.

En 2006 (Nairobi), la sénatrice Raynell Andreychuk s’exprime sur la violence dont sont victimes les femmes dans les situations de conflit. Elle fait remarquer que les membres de l'UIP peuvent contribuer à faire connaître la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et la Résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies, de même qu’à faire en sorte que les pays signataires respectent leurs obligations.

Santé maternelle et infantile

En 2010 (Bangkok), le sénateur Wilbert Keon parle du rôle que doivent jouer les parlements dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement 4 et 5 relatifs à la survie de l’enfant et à la santé maternelle. Il souligne que le Canada est déterminé à promouvoir davantage la santé maternelle et infantile, qui compte parmi les grands défis à relever en matière de sécurité et de développement. Le sénateur rappelle que, comme l’ont reconnu les Nations Unies, peu d’enjeux sont plus importants.

En 2011 (Panama), la sénatrice Salma Ataullahjan fait partie des trois corapporteurs nommés auprès d’une commission permanente chargée du dossier de la santé maternelle et infantile. Le rapport présenté mesure les progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement 4 et 5, décrit les principaux défis à relever et résume les cadres internationaux pertinents en matière de droits de la personne. En 2012 (Kampala), la sénatrice Ataullahjan attire l’attention de la commission sur le paragraphe 27 du projet de résolution qui a été présenté. Elle fait observer qu’il « demande à l'UIP d’élaborer un mécanisme de responsabilisation qui servira à surveiller les progrès réalisés par les parlements membres dans la mise en œuvre de la résolution entre la date de son adoption et 2015. Pour les corapporteurs, il s’agit d’un paragraphe crucial. Nous ne pouvons pas nous limiter à prendre des engagements et passer tout simplement à d’autres questions aux assemblées suivantes. » La version finale de la résolution est adoptée à l’unanimité par l’assemblée.

Photographie de la sénatrice Salma Ataullahjan en compagnie de la corapporteure Paula Turyahikayo de l’Ouganda, lors de la 126e Assemblée de l’UIP à Kampala en 2012

L’honorable sénatrice Salma Ataullahjan et Paula Turyahikayo d’Ouganda, corapporteures, 2012 (Kampala) Gracieuseté de la sénatrice Ataullahjan

Ma collègue, la sénatrice Ataullahjan, a travaillé sans relâche pendant des mois, de pair avec ses corapporteurs ougandais et indien, afin de produire un rapport et un projet de résolution destinés à la troisième commission permanente de l'UIP. La résolution finale [...] offre un cadre de travail solide, ambitieux et complet qui permettra aux parlements d’agir en matière de santé maternelle et infantile. — Sénateur Donald H. Oliver, 2012


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